Quand on se prépare à devenir parent, on peut se poser de nombreuses questions sur l’allaitement. Le contexte culturel et le soutien de l’entourage peuvent influer sur notre décision. Si on veut allaiter, il faut se dire que ce choix nous appartient avant tout. La décision prise sera de toute façon la meilleure pour nous et bébé si c’est celle qu’on a choisi. D’autant que l’allaitement est un choix réversible, à tout moment !
Allaiter permet de donner à bébé un lait qui s’adapte à ses besoins sans se poser de question.
Le lait maternel couvre tous les besoins de bébé : vitamines, sels minéraux, oligoéléments, sucres, graisses, protéines… Il a tout et dans les bonnes quantités.
Il évolue selon les besoins du bébé qui grandit. Le lait s’enrichit en graisses :
Le lait maternel renforce la santé de bébé.
Très facile à digérer, le lait maternel ne fatigue ni les reins, ni le foie de bébé. Il diminue ses gaz.
Avec l’allaitement, la maman transmet ses anticorps au bébé. Le lait maternel aide ainsi le système immunitaire encore peu développé de bébé à le protéger contre les microbes. Il contribuerait aussi à réduire le risque d’allergies des enfants prédisposés génétiquement.
Il semble aussi que les bébés allaités au sein ont moins de risque d’obésité pendant l’enfance ou l’adolescence.
Allaiter est aussi bon pour la santé de la mère.
La récupération est plus rapide après l’accouchement. Allaiter permet à l’utérus de reprendre sa place plus rapidement. Associé à une alimentation équilibrée, l’allaitement permet de retrouver son poids de forme plus rapidement. Les formes prises pendant la grossesse pour fabriquer le lait et l’enfant disparaissent progressivement.
Les risques de cancers comme celui du sein et de l’ovaire ou d’ostéoporose sont moins élevés.
« Mon compagnon disait qu’allaiter c’était bon pour bébé mais que ça allait me fatiguer car il ne pourrait pas m’aider. En fait, avant de connaître toutes les occasions qu’il aurait de s’occuper de bébé, il avait peur de ne pas trouver sa place.» (Léa, 26 ans, maman de Jules 2 mois).
Pour faire son choix, on peut :
Il est important de bien s’informer avant d’accoucher. Cela permettra de savoir le jour de la naissance si on veut essayer d’allaiter ou non. Et si on choisit d’allaiter, on sera préparé pour bien démarrer l’allaitement. Quoi qu’il en soit, on peut choisir d’arrêter d’allaiter à tout moment.
Tout allaitement, même de courte durée, est bénéfique pour la santé de la maman et du bébé.
Les maternités labellisées IHAB (Initiative Hôpital Ami des Bébés) centrées sur les soins de développement du bébé et de sa famille, nous guident chaleureusement avant, pendant et après la naissance. Elles peuvent nous proposer un accompagnement individualisé, qu’on ait choisi d’allaiter ou pas.
Sauf cas particuliers, toutes les femmes peuvent allaiter leur bébé. Il n’y a pas vraiment besoin de se préparer physiquement. Le corps s’adapte tout seul : les seins grossissent, leur aréole devient plus foncée, leurs mamelons plus durs et saillants. En fin de grossesse, il peut parfois y avoir quelques écoulements de colostrum.
Les contre-indications empêchant une femme d’allaiter sont extrêmement rares.
Lorsqu’on allaite, il est possible dans les premiers temps d’avoir des crevasses ou les mamelons douloureux. Pour éviter ces difficultés, une bonne position et des solutions existent.
La grossesse et l’arrivée de bébé entraînent de nombreuses questions et interrogent nos habitudes de vie. En cliquant sur les objets des espaces du logement, nous obtenons pas à pas des conseils pratiques sur des sujets qui nous préoccupent : substances chimiques, accidents domestiques, virus, mais aussi bien-être, alimentation, relation avec bébé…